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par 12 Avr 2018

 

Petite souvent j’entendais dans la bouche des adultes : regarde comme ton frère ou ta soeur arrive à faire. Ce qui dans mon esprit étais traduit par : regarde ce que toi tu n’arrives pas à faire.  Ou , tu crois que chez  untel ils peuvent se comporter de la sorte ? Tu n’as pas honte de ce comportement ?

Ou à l’école quand je recevais mon bulletin scolaire je voyais régulièrement peu mieux faire …..N’est pas assez attentive , parle trop etc…..

Et j’ai donc appris tout naturellement dès ma petite enfance à me comparer, à toujours croire que les autres faisait mieux que moi. Que j’étais nul. Et ‘ai cultivé cela tout au long de mon enfance et ça été aussi entretenu,  par inconscience bien sûr.

Et quand j’ai commencé l’école j’avais besoin d’en comprendre le sens. Je me rappel très bien ne  pas me sentir à ma place à l’école. Je n’aimais pas qu’on doive rester assis des heures durant à écouter la maitresse ou le maitre. J’ai d’ailleurs courber l’école en enfantine 😉   Je ne voyait pas le sens de nous faire apprendre par coeur sans en comprendre les mots . Et je me comparais à mes amies qui elles adoraient l’école. Elles étaient super fières de leurs notes . Alors que pour moi ça n’avait pas de valeur..Par contre je voyais bien que dès qu’on avait des bonnes notes le regard des adultes changeaient. Avec certains professeurs ont en devenait le chouchou- J’ai à ce moment là aussi appris…. Tu es aimé pour ce que tu fais ( tes notes ) et non pour ce que tu ES. Tout cela augmentait ma capacité à me comparer, à me voir différente .

Heureusement j’étais une petite fille pleine de joie et avec un côté fort rebelle déjà. Mais quand même au fond de moi s’est installée gentiment cette croyance…… JE NE SUIS PAS A LA HAUTEUR  puisque je ne leur ressemblait pas. Et pour certain point, naturellement  j’ai commencé à me comparer. Je me rappelle aussi toutes les fois ou j’étais comparée à ma soeur , là je pouvais ressentir au fond de moi une forte injustice et avec ce sentiment arrivait la colère de ne pas être acceptée et aimée tel que j’étais. J’ai d’ailleurs un certain temps essayer de ressembler à ma soeur pour attirer ce regard . Peine perdue mon côté rebelle revenait au galop et à nouveau j’étais comparée et bien sûr malheureuse .

De plus je suis née dans une famille très catholique qui avait cette croyance que quand tu viens au monde tu portes le péché originelle. Vous pouvez imaginer à quel point je me sentais pas capable d’être une bonne personne et que je pensais que les autres faisaient toujours mieux que moi. Qu’elles-ils étaient bien plus capable que moi.

J’ai entrepris un chemin de libération de toutes ces croyances limitantes et je me suis re-connectée à celle que je suis. J’ai découvert mes valeurs et ce qui était important pour moi . Et surtout j’ai découvert que chaque personne est unique et qu’à aucun moment nous ne pouvons ressembler à quelqu’un d’autre. Notre chemin est unique et ne peut donc être celui de personne d’autre. J’ai commencer à honorer mon parcours et tout ce que j’avais pu vivre et j’ai appris et intégré les enseignements que la vie m’avait conduite à vivre. J’ai accepté que notre société a eu et a encore cette façon de fonctionner à toujours valoriser le soi-disant plus fort et à catégoriser comme faible celui qui n’écrase pas l’autre et qui ne rentre pas en compétition avec l’autre. J’ai compris que nous étions dans une société ou on avait privilégié le mental à la place du coeur et que c’est là notre plus grande souffrance.

Et tout cela m’a aidé à accepter qui je suis et par là même à sortir de la comparaison. Bien sûr  qu’il m’arrive encore de tomber dans ce travers.  Et dès l’instant ou je m’observe dans ce schéma , je vérifie qui compare ? Est-ce  le petit enfant en moi qui a souffert de toutes ces comparaisons.?  Qui lui se demande encore de ressembler à l’autre et qui aimerait toujours attirer ce regard et qu’on l’admire comme on a admiré ces camarades de classe. Ou est-ce l’adulte en moi qui a envie d’incarner ce qu’il voit chez cette personne qui l’admire aux quelles cas ce n’est plus de la comparaison mais bel et bien de l’inspiration. Mais je reste attentive car la barrière est mince de me dévaloriser et me dire.. tu vois elle, elle a réussi toi pas. Je reste attentive et consciente de ce que j’ai envie de vivre sur cette belle terre . Et je m’inspire de ces qualités que je vois chez ces personnes . En me disant que je suis à ma juste place à cet instant précis.  J’ai compris que quand c’est un appel d’âme il n’y a pas de place à la comparaison juste à l’inspiration de ce que l’autre est et m’appel à ETRE.

Alors pour sortir de ce cercle infernal prenez soin de vous. Voyez à quel point vous êtes une belle personne,  peut-être aurez vous de la peine à y croire  et pourtant c’est bien vrai. Dieu nous a crée à son image, c’est nos traumas qui nous ont éloigné de cette beauté intérieure. Et aussi les fardeaux de nos ancêtres que nous portons souvent inconscient. Voyez à quel point ce que vous avez accompli est déjà immense .  Chaque soir noter sur un cahier ou journal intime trois choses pour lesquelles vous êtes fier et ou vous avez de la gratitude .

Comme nous transmets  Dominik Rankin  ( chef héréditaire algonquin )   DONNE TOI TOUT en premier. Il n’y a rien d’égoïste là-dedans.

Voilà je fais le voeux que ces quelques lignes puissent contribuer à vous apporter du réconfort si vous en avez besoin et puisse vous aider à faire se chemin vers la re-connection  de qui vous ETES.

Avec amour et bienveillance.

Gislène

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